Les premières définitions légales concernent en France ceux qui aident les personnes handicapées. Sans surprise, elles sont assez récentes.
Depuis 2005, le Code de l’action sociale et des familles définit l’aidant familial d’une personne handicapée dans le cadre de la PCH (Prestation de Compensation du Handicap) ainsi : « Est considéré comme un aidant familial, le conjoint, le concubin, la personne avec laquelle le bénéficiaire a conclu un pacte civil de solidarité, l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré du bénéficiaire, ou l’ascendant, le descendant ou le collatéral jusqu’au quatrième degré de l’autre membre du couple qui apporte l’aide humaine et qui n’est pas salarié pour cette aide ».
Le Code de la Santé publique définit quant à lui l’aidant naturel d’une personne handicapée comme : « une personne choisie par la personne aidée pour l’accompagner dans les gestes liés à des soins prescrits par un médecin pour favoriser son autonomie ». Ce statut donne droit à une formation de la part d'un professionnel de santé en vue d'acquérir les connaissances et la capacité nécessaires à la pratique de chacun des gestes de soins auprès de la personne handicapée.
C’est en 2016 qu’a été officiellement défini et reconnu en France un statut du proche aidant d’une personne âgée par la loi relative à l’Adaptation de la société au vieillissement : «Est considéré comme proche aidant d'une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne».
Beaucoup de jargon….
Vous correspondez à l’une de ces définitions ?
Je vais vous aider à le confirmer avec quelques indices.
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